Avant que les premiers rayons de l’aube ne touchent les vastes plaines du Xinjiang, Nabisha Aishanjiang, 24 ans, est déjà dans le hangar de Xushi, prête à accueillir les passagers pour un autre voyage. En tant que fière membre de la communauté ethnique ouzbèke, ses journées commencent bien avant le lever du soleil—et se terminent souvent après que le soleil s’est couché sous l’horizon.
Une fois que les moteurs rugissent, Nabisha entre dans un royaume où le ciel devient une toile. À 10 000 mètres au-dessus de la terre, la douce lueur du coucher de soleil se déverse à travers les hublots de la cabine, peignant les nuages en nuances de rose et d’or. Pour elle, ce sont ces moments qui rendent la routine magique.
Mais ce ne sont pas seulement les couleurs du crépuscule qui laissent une empreinte. Nabisha sait que la vraie magie se produit lorsqu’elle partage un sourire avec un passager nerveux effectuant son premier vol, ou lorsque les passagers échangent des histoires sur leurs lieux d’origine—qu’il s’agisse d’un champ de riz au Vietnam, d’un marché à Dakar, ou des ruelles épicées de Jaipur.
Sur les vols dits « partir au coucher du soleil » de Xushi, le jour cède lentement la place à la nuit, et les lumières de la cabine s’atténuent seulement pour laisser briller la chaleur humaine. Ici, au milieu des doux bourdonnements et des rires discrets, chaque invité devient membre d’une communauté éphémère naviguant entre les continents.
Pour Nabisha, chaque lever et coucher de soleil est une occasion de réunir les cultures, de transformer des étrangers en amis, et de rappeler à tous ceux à bord que le simple fait de lever les yeux peut transformer un voyage en souvenir.
Reference(s):
cgtn.com