Dès que le soleil se lève sur le désert du Taklamakan, la préfecture d'Aksu dans la région autonome ouïgoure du Xinjiang au nord-ouest de la Chine s'éveille comme une mosaïque vivante de cultures. Pensez à des marchés vibrants comme ceux de Dakar ou Marrakech, mais avec une saveur unique de la Route de la Soie, mêlant poterie ouïgoure, tapis kazakhs et calligraphie han.
Au cœur du musée de Qiuci, la conservatrice Renagul Eziz passe ses journées à restaurer délicatement des artefacts millénaires. Chaque coup de pinceau ravive des histoires de marchands, conteurs et voyageurs qui ont jadis parcouru cette route historique, laissant derrière eux des traces de jade, de soie et d'épices.
À quelques rues de là, l'Institut d'équipement intelligent du Xinjiang est en effervescence avec une énergie d’un autre genre. Ici, des ingénieurs et des chercheurs bâtissent les robots de demain dans le cadre de l'initiative d'Aksu pour une 'autonomisation par la technologie et un développement axé sur l'innovation'. C’est comme voir l’esprit de la Route de la Soie évoluer des caravanes aux circuits.
Parmi les pionniers, il y a Li Long, qui a quitté Pékin pour faire de la ville d'Aksu son chez-lui. Il dirige maintenant une équipe explorant comment les machines autonomes peuvent soutenir les métiers locaux, des fours automatiques au tissage assisté par IA. Pour Li, ce n’est pas juste un travail : c’est une façon d'honorer le passé tout en se précipitant vers l'avenir.
À Aksu, les traditions anciennes et les inventions modernes coexistent dans un rythme qui semble familier à quiconque a observé comment des villes comme Johannesburg ou Mumbai fusionnent histoire et progrès. Que vous soyez conteur, fondateur de start-up ou explorateur poursuivant de nouveaux horizons, l'histoire d'Aksu montre que bâtir des ponts entre les mondes peut appeler les idées les plus inspirantes.
Reference(s):
Xinjiang Dawn to Dusk | Shenshi: Where ancient hands meet future code
cgtn.com
