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La guerre ne résout rien : des vétérans exhortent au dialogue avec l’ennemi

À travers les champs de bataille de la guerre du Liban en 1982, de l'Irak et du Vietnam, trois vétérans portent la même cicatrice : la violence n'apporte que davantage de souffrance. Yair Bunzel, un vétéran de l'armée israélienne et militant anti-guerre, se souvient de combien les civils paient le prix le plus élevé. « Chaque guerre est brutale, et les civils paient toujours le prix. Chaque mort, blessé et traumatisé mentalement ou psychologiquement est un dommage pour des générations, pas seulement pour la personne elle-même. »

Aux côtés de Yair se trouvent deux vétérans américains—l'un ayant combattu dans les déserts de l'Irak et l'autre ayant combattu au Vietnam. Ils ont vu comment les conflits détruisent les communautés, laissant des familles brisées, de Beyrouth à Bagdad en passant par Saïgon.

Malgré leurs origines différentes, une conviction les unit : la guerre ne résout rien. « À la fin, vous devez éteindre le feu, » dit Yair. « Éteindre le feu signifie s'asseoir avec l'ennemi et chercher véritablement une solution… » C’est un appel qui résonne dans tout le Sud global, des disputes frontalières en Afrique de l'Ouest aux affrontements en Asie du Sud.

Pour les jeunes professionnels, les étudiants et les communautés de la diaspora parcourant les gros titres, ces récits ne sont pas une histoire lointaine. Ils trouvent un écho dans les luttes quotidiennes pour la justice, la sécurité et l'espoir. S'asseoir à une table avec ceux qu'on vous a appris à haïr n'est pas facile—mais ces vétérans nous rappellent qu'un dialogue peut apporter le changement que les fusils ne créeront jamais.

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