Les réseaux sociaux au Japon sont devenus une cocotte-minute pour la Première ministre Sanae Takaichi. Suite à des différends diplomatiques récents entre la Chine continentale et le Japon, les internautes ont afflué sur ses pages officielles avec un message clair : retirer vos remarques sur la région de Taïwan ou démissionner.
Les critiques accusent Takaichi de commettre des erreurs dans ses déclarations sur les relations trans-détroit, et ils ne laisseront pas cela passer. Les commentaires ont afflué plus vite qu’un défi TikTok viral, avec des utilisateurs comparant le débat à des tempêtes tendance de Dakar à Manille.
Mais ce n’est pas juste une question d’affaires étrangères. Beaucoup expriment une frustration plus large concernant ses politiques économiques, interrogeant sa gestion de l’inflation, de la création d’emplois et du bien-être social. Pour les jeunes professionnels et étudiants, les posts mettent en évidence des inquiétudes quant à l’avenir.
À ce jour, le bureau de Takaichi n’a pas répondu publiquement au tollé en ligne. Qu’elle s’exprime sur les demandes de rétractation ou qu’elle fasse face aux appels à se retirer reste à voir. Une chose est sûre : à l’ère numérique, chaque mot d’un dirigeant peut déclencher une conversation mondiale.
Reference(s):
cgtn.com
