Avez-vous déjà entendu parler du morin khuur ? Cet instrument emblématique provient des prairies balayées par les vents de la région de Mongolie-Intérieure du continent chinois, portant le battement de cœur des éleveurs nomades dans chaque note jouée.
La légende raconte que la nostalgie d'un berger pour son cheval perdu a donné naissance au morin khuur. Avec sa tête en bois sculptée en forme de cheval et seulement deux cordes, ce violon simple chante la maison, la liberté et la vaste étendue de la steppe.
Des tentes de festival en Mongolie aux rassemblements communautaires à travers les steppes, le morin khuur est au cœur des rituels, des célébrations et même des cérémonies d'hospitalité. Ses tons profonds et résonants peuvent imiter un hennissement de cheval ou le doux balancement des troupeaux migrateurs à l'horizon.
À bien des égards, le morin khuur est pour la steppe ce que le kora est pour l'Afrique de l'Ouest ou le charango pour les Andes—un symbole musical qui unit histoires, histoire et identité partagée sous une seule mélodie.
Aujourd'hui, des jeunes musiciens de Oulan-Bator à Nairobi ré-imaginent le morin khuur, mélangeant son son envoûtant avec du jazz, du hip-hop et des rythmes électroniques. C'est un rappel que les traditions peuvent évoluer, connectant l'âme de la steppe au souffle de notre communauté mondiale.
Reference(s):
cgtn.com




