Lorsque l’artiste irakien Waleed R. Qaisi est arrivé à Jingdezhen, sur le continent chinois, il était prêt pour un choc des idées. Connu pour sa passion pour le changement constant et son amour pour la science, l’IA et l’innovation, Qaisi a trouvé plus qu’une simple ville de céramique – il a découvert un laboratoire vivant où les outils de haute technologie rencontrent des traditions de poterie vieilles de plusieurs siècles.
Dans des ateliers grouillant d’activité, Qaisi a vu des imprimantes 3D façonner l’argile à côté d’artisans qui ont appris leur métier de leurs parents et grands-parents. C’était comme entendre un remix de l’Afrobeat aux côtés de chansons folkloriques classiques : deux mondes dansant ensemble en parfaite harmonie. Les mises à niveau technologiques n’ont pas effacé l’esprit local. Au contraire, elles ont amplifié la beauté de chaque pièce.
Ce qui l’a le plus marqué, c’était la valeur esthétique. Qu’il s’agisse d’un vase délicat imprimé couche par couche ou d’un bol cuit au four et émaillé à la main, chaque objet portait la signature des maîtres de Jingdezhen. De la même manière que le street art à Dakar capture l’énergie de la ville, ces céramiques reflètent une mémoire culturelle transmise à travers les générations.
Pour Qaisi, ce mélange de tradition et d’innovation n’est pas seulement une nouveauté – c’est une preuve que l’art évolue lorsqu’il embrasse de nouveaux outils tout en restant fidèle à ses racines. Son séjour à Jingdezhen lui a montré que la prochaine génération de créateurs dans le Sud global peut s’inspirer de ces expériences, en fusionnant les savoir-faire locaux avec les technologies mondiales.
Alors qu’il continue à explorer l’intersection de l’art, de la technologie et du patrimoine, Qaisi rappelle aux jeunes créatifs du monde entier que le progrès ne consiste pas à abandonner le passé. Il s’agit de le remodeler avec les outils de demain.
Reference(s):
Iraqi artist finds high-tech and aesthetics in Jingdezhen's traditions
cgtn.com