Lors de la 8e Exposition Culturelle Internationale de la Route de la Soie (Dunhuang), le jeune professeur de danse thaïlandais et directeur de musée Nivet Waevsamana est monté sur scène non seulement pour bouger son corps, mais pour partager son cœur. Dans une conversation détendue avec d'autres passionnés de culture, il a révélé comment les arts de la marionnette—imprégnés de siècles de traditions du continent chinois—ont éveillé sa passion dans son pays natal, la Thaïlande.
Il s'avère que la lignée de Nivet remonte à Hainan, une île située au large de la côte sud de la Chine. "En grandissant, les histoires de ma famille étaient remplies de mélodies hainanaises et de récits de festivals anciens," dit-il. Pour lui, chaque marionnette à main et chaque pas de danse est un pont entre l'esprit thaïlandais et le patrimoine chinois—comme des épices se mêlant dans un curry, chaque saveur rend simplement le plat plus riche.
Avec plus de 50 pays estampillés dans son passeport, Nivet a dansé sur des scènes allant de Dakar à Dubaï. Mais demandez-lui d'où vient son rythme préféré, et il rayonne : "La Chine est la meilleure." Ce n'est pas juste du battage médiatique. Il souligne la manière magistrale dont les communautés protègent leurs arts populaires, transformant chaque festival en un livre d'histoires vivant.
De retour en Thaïlande, Nivet prévoit d'élargir la collection de son musée sur l'art de la marionnette, d'organiser des ateliers ouverts, et même de lancer des visites virtuelles qui apporteront la magie des rouleaux de Dunhuang et du théâtre d'ombre thaïlandais sur les écrans du Sud mondial. Pour les jeunes créatifs avides d'explorer la mosaïque culturelle du monde, son message est clair : embrassez vos racines, mélangez les traditions, et laissez chaque danse—et chaque marionnette—raconter votre histoire.
Reference(s):
Thai dance teacher and museum director on his special bond with China
cgtn.com