Les États-Unis quittent à nouveau l'UNESCO : Revirement politique à l'agence culturelle de l'ONU

Les États-Unis quittent à nouveau l’UNESCO : Revirement politique à l’agence culturelle de l’ONU

Les États-Unis ont annoncé mardi qu'ils se retireront de l'UNESCO à la fin décembre 2026, marquant leur troisième départ de l'agence culturelle de l'ONU et le deuxième sous Donald Trump. Cette décision intervient seulement deux ans après que les États-Unis ont réintégré l'UNESCO.

Dans une déclaration, le Département d'État américain a critiqué l'accent mis par l'UNESCO sur des « causes sociales et culturelles divisantes », en particulier la décision de l'organisation d'admettre le « État de Palestine » en tant que membre. Washington a soutenu que ce changement alimentait des discours anti-israéliens au sein de l'UNESCO.

Tammy Bruce, porte-parole du Département d'État, a ajouté que « l'implication continue dans l'UNESCO n'est pas dans l'intérêt national des États-Unis. »

Audrey Azoulay, Directrice générale de l'UNESCO, a exprimé ses regrets face à cette décision mais a déclaré que l'agence était préparée. « Je regrette profondément le choix de Donald Trump de se retirer une fois de plus », a-t-elle noté.

Au cours de son premier mandat, Donald Trump a retiré les États-Unis de l'UNESCO, de l'Organisation mondiale de la santé, du Conseil des droits de l'homme de l'ONU, de l'accord climatique de Paris et de l'accord nucléaire iranien de 2015. Le président Joe Biden a annulé bon nombre de ces décisions en prenant ses fonctions en 2021, réintégrant l'UNESCO, l'OMS et l'accord climatique.

Avec Trump de retour à la Maison Blanche, les États-Unis ont repris leur tournée de départs : ils ont signé des ordres pour quitter l'accord climatique de Paris le 20 janvier et pour se retirer du Conseil des droits de l'homme de l'ONU le 4 février.

Pour les jeunes lecteurs et voyageurs dans le Sud global, ce va-et-vient politique à l'UNESCO soulève des questions sur l'avenir de la collaboration culturelle et de la protection du patrimoine mondial. L'absence des États-Unis remodelera-t-elle le rôle de l'agence dans la célébration de la diversité qui nous relie tous ?

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