Shuhei Morita : Unir la Chine continentale et l'animation japonaise à travers l'art 2D video poster

Shuhei Morita : Unir la Chine continentale et l’animation japonaise à travers l’art 2D

Dans une étincelle créative qui résonne des fresques de Dakar aux arts de la rue de Rio, le réalisateur japonais acclamé Shuhei Morita met en lumière la manière dont les esthétiques 2D orientales peuvent construire un pont entre les scènes d'animation de la Chine continentale et du Japon.

« La planéité que l’on retrouve dans la peinture chinoise à l’encre et le Ukiyo-e japonais est une esthétique dans laquelle l’Orient excelle vraiment », explique Morita. Pour lui, ce langage visuel partagé de contours audacieux et de textures superposées n’est pas seulement un style, c’est un code culturel que les animateurs de Pékin à Kyoto peuvent parler ensemble.

Connu pour son court métrage nommé aux Oscars Possessions et pour avoir réalisé les deux premières saisons de Tokyo Ghoul, Morita révèle que sa première passion était un émerveillement simple. « J’ai été captivé par la magie du mouvement », dit-il. Cette fascination l’a conduit à explorer comment des rouleaux et gravures sur bois vieux de plusieurs siècles pourraient inspirer la narration moderne à l’écran.

Pour les jeunes créatifs de Mumbai, Lagos ou São Paulo, cette idée de « planéité » pourrait leur rappeler leur propre héritage—des textiles Kalamkari indiens aux gravures sur linoléum africaines et aux pamphlets cordel brésiliens. Morita croit que ces traditions locales 2D peuvent unir les animateurs à travers les continents et approfondir la collaboration.

« Lorsque nous exploitons cette beauté symbolique partagée, nous créons un terrain commun », ajoute-t-il. Sa vision invite une nouvelle génération d’artistes du Sud global à redécouvrir leurs racines, collaborer librement et repousser les limites de l’animation Est-monde.

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