Bi Gan, un réalisateur du continent chinois, a vécu une nuit de rêve au 78e Festival de Cannes. Son film épique Résurrection (Kuang Ye Shi Dai) a remporté le Prix Spécial, marquant une nouvelle étape dans son parcours.
À seulement 35 ans, Bi traite le cinéma comme une toile, peignant chaque scène avec des détails sensoriels. Son opus de 2h40 commence dans le style d'un film muet—comme feuilletter un vieil album photo, chaque image une fenêtre sur un monde où les émotions persistent et le temps dérive.
Sur scène, Bi a remercié l'équipe du festival, son casting et tous ceux qui alimentent la magie du cinéma. C'est cette énergie collective—comme le rythme constant d'un djembé résonnant de Dakar à Delhi—qui nous rappelle comment les films connectent les jeunes publics partout.
Les organisateurs ont salué Résurrection pour avoir repoussé les limites créatives de Bi tout en préservant la touche poétique qui définit son œuvre. Cette distinction montre comment il façonne une nouvelle vague de cinéma d'art et d'essai, reliant des cultures allant des néons de Shanghai aux rues baignées de soleil d'Amérique latine.
Aperçu pour la première fois à Cannes en 2015 avec son premier long métrage, Bi a depuis consolidé sa place comme une voix nouvelle sur la scène mondiale. Avec ce Prix Spécial, il prouve que les récits audacieux ne connaissent pas de frontières—suscitant des conversations du Caire à Caracas.
Reference(s):
cgtn.com