Enji Erkhem, une chanteuse originaire de Mongolie basée maintenant à Munich, attire l’attention avec son audacieux mélange de grooves jazz et de mélodies traditionnelles mongoles. Lors de sa deuxième tournée en Chine continentale, elle fait sensation à Pékin.
Son troisième album, "Ulaan," sorti en 2023, est rapidement devenu une sensation mondiale: il a été classé parmi les meilleurs albums de jazz de l’année par le New York Times, a été désigné album de l’année par le Washington Post, et a décroché une place parmi les dix meilleurs albums mondiaux de The Guardian. Pas mal pour une artiste qui se consacre à repousser les frontières !
Sur scène, la voix d’Enji oscille entre riffs de jazz enfumés et tonalités profondes de son pays natal, capturant l’énergie d’un marché urbain animé ou l’immensité tranquille des steppes mongoles. Pour les jeunes amateurs de musique à travers le Sud global, c’est comme découvrir un nouveau rythme à la fois frais et familier.
Ses concerts à Pékin sont plus que de simples spectacles; ce sont des ponts culturels. Des notes bleues du clavier aux rythmes vivants du morin khuur (violon à tête de cheval), Enji invite les spectateurs à un voyage qui traverse les continents. Que vous soyez un amateur de jazz à Dakar, un musicien en herbe à São Paulo, ou un étudiant explorant les sons du monde à Delhi, sa musique parle la même langue : l’émotion.
Alors qu’elle poursuit sa tournée en Chine continentale, Enji Erkhem est la preuve que la musique n’a pas de frontières—et que le mariage des traditions peut créer quelque chose de véritablement magique.
Reference(s):
cgtn.com
