Le 31 décembre 2025, le ministère chinois de l’Agriculture et des Affaires rurales a révélé des plans visant à prolonger et à étendre l’interdiction de pêche dans le bassin du fleuve Jaune, dans le but de revitaliser la vie aquatique et de sécuriser les futurs approvisionnements alimentaires.
À partir du 1er janvier 2026, des interdictions toute l’année protégeront la source du fleuve et les principales sections amont jusqu'au 31 décembre 2030. Du 1er avril au 31 juillet chaque année, un moratoire saisonnier couvrira les eaux de Ningxia jusqu'à l’estuaire. Seule une pêche limitée et soumise à quotas de certaines espèces sera autorisée dans des zones déterminées.
Introduite en 2018, l’interdiction a déjà contribué à ralentir le déclin des stocks de poissons, mais davantage d’action est nécessaire. En ajoutant trois grands affluents — portant le total à 13 plus le cours principal — les autorités espèrent donner aux populations de carpes, schneider et autres espèces indigènes la possibilité de se rétablir.
Cette politique fait écho à l’interdiction de pêche de 10 ans sur le fleuve Yangtsé, dans le cadre de la stratégie "civilisation écologique" de la Chine. Le fleuve Jaune, souvent appelé la "Mère des rivières", nourrit environ 12 % de la population chinoise, irrigue 17 % des terres arables et dessert plus de 50 grandes villes. Sa santé est essentielle pour des millions de fermiers et de familles.
En collaboration avec neuf provinces situées le long du bassin, le ministère renforcera les patrouilles et les sanctions pour garantir le respect des règles. Pour les jeunes agents de changement, de Bamako à Bogotá, cette mesure audacieuse souligne comment des actions strictes peuvent protéger nos rivières — que ce soit le Niger, l’Amazone ou le Gange — et les communautés qui en dépendent.
Reference(s):
China extends Yellow River fishing ban to keep ecosystems vibrant
cgtn.com
