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L’exposition de Pékin brise le tabou de la mort à travers l’art et les soins inversés

En Chine, la mort semble souvent être un sujet que nous contournons—ou évitons complètement. Pourtant, plus tôt cette année, le 28 juin 2025, une exposition d'art à Pékin a décidé de défier ce silence.

« Ramener la mort dans la vie » a invité les visiteurs à explorer la mort non seulement comme une fin, mais aussi comme une force pouvant être terrifiante, douloureuse—et étonnamment généreuse.

Jing Jun, professeur à l'École des sciences sociales de l'Université Tsinghua et conseiller académique de l'exposition, décrit la mort comme multifacette. « Elle peut nous effrayer, mais elle peut aussi donner », explique-t-il, en évoquant l'histoire d'un enfant de 12 ans qui a donné ses cornées pour que d'autres enfants puissent continuer à voir le monde à sa place.

Cet acte illustre les « soins inversés », où les personnes confrontées à leurs derniers jours trouvent des moyens de réconforter et soutenir les autres. Pour Jing Jun, cet esprit de générosité est au cœur du message de l'exposition.

Les visiteurs ont évolué à travers les installations, beaucoup versant des larmes—preuve que l'art peut briser même les silences les plus durs. En interagissant avec ces œuvres, ils se sont retrouvés à parler de la mort d'une manière qu'ils ne l'avaient jamais fait auparavant.

Avec « Ramener la mort dans la vie », Pékin a ouvert une porte qui redéfinit notre façon de penser la mortalité—nous invitant à transformer la peur en empathie et le silence en conversation.

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