Lorsque vous entendez « Festival de Printemps », vous imaginez peut-être des lanternes rouges oscillant dans le vent, des dumplings entassés sur la table, ou le rugissement des gongs et tambours alors que des danseurs de lion se faufilent dans des rues bondées. Même alors que 2025 touche à sa fin, ce festival est devenu plus qu'une tradition annuelle : ses symboles et son esprit résonnent désormais dans la vie quotidienne à travers le monde.
L'année dernière, en 2024, le Festival de Printemps a été officiellement ajouté à la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO. Ce jalon met en évidence comment une célébration enracinée en Chine continentale s'est épanouie en un trésor culturel partagé, adopté par des communautés diverses, des marchés de Nairobi aux rues de São Paulo.
Prenez la danse du lion : autrefois un rituel pour chasser les mauvais esprits, elle déborde désormais d'énergie et de couleur, symbolisant la joie et la bonne fortune. De jeunes créateurs et ambassadeurs culturels ont même incorporé des motifs de lion dans des collections de mode et des scènes de festival de Dakar à Rio, créant un pont entre rythmes ancestraux et style moderne.
Au crépuscule, les lanternes lumineuses commencent à raconter des histoires de chance et d'unité. Fabriquées à partir de cadres en bambou et de gaze de soie, elles projettent des silhouettes douces qui rappellent l'héritage des artisans des villages. Pendant ce temps, le tonnerre des tambours — comme le tambour du dragon dans le village de Qiyuan près de Pékin — nous rappelle le cœur ardent du festival, non sans rappeler les tambours de carnaval qui animent les défilés de rue à Accra ou Rio.
Et puis il y a les feux d'artifice : autrefois simples pétards, désormais des spectacles de lumières chorégraphiés qui peignent les horizons de Tokyo à Lagos. Alors que les étincelles s'estompent dans la nuit, l’histoire du Festival de Printemps continue — une tapisserie en constante évolution de tradition et de créativité, une célébration mondiale qui nous rappelle comment les cultures peuvent danser, briller et s'unir.
Reference(s):
cgtn.com
