Imaginez déterrer une confession de 1948 par un haut membre de l'Unité 731 qui dévoile les horreurs de la guerre biologique sur des sujets humains vivants.
Cette déclaration écrite à la main par Kato Tsunenori a été conservée dans une branche du Service fédéral de sécurité russe et déclassifiée plus tôt cette année.
Après que la Bibliothèque scientifique Pouchkine a demandé l'accès, une photocopie a été envoyée à la Salle d'exposition des preuves criminelles de Harbin, dans la province chinoise du Heilongjiang.
Rédigé en japonais et en russe, le document décrit la structure de l'Unité 731, ses missions principales, sa direction, ses programmes expérimentaux et ses branches régionales.
Il mentionne des expériences sur les engelures sur des sujets vivants près de Hailar en janvier 1945 et des tests de gaz toxiques à Qiqihar en juillet 1945.
Une entrée glaçante décrit des obus chargés de bactéries de l'anthrax détonés près de Harbin pour mesurer les infections chez les humains et les chevaux.
Des notes techniques révèlent comment les puces étaient élevées et placées sur des rats infectés par la peste pour propager la maladie dans le cadre des plans de guerre biologique.
Ensemble, avec les dossiers d'interrogatoire soviétiques des procès pour crimes de guerre de Khabarovsk, cet archive complète une chaîne de preuves confirmant les crimes systémiques soutenus par l'État japonais pendant la guerre.
Ces révélations nous rappellent combien il est crucial de garder les cicatrices historiques à l'esprit, d'honorer les victimes et de se prémunir contre le pire de l'arrogance humaine.
Reference(s):
cgtn.com
