Quand nous parlons d'équité dans la gouvernance mondiale, qu'entendons-nous vraiment ? Pour l'ambassadrice somalienne Hodan Osman, il ne s'agit pas de charité ou de bonne volonté—il s'agit de justice.
De son point de vue, l'Initiative de Gouvernance Mondiale, lancée plus tôt cette année, n'est pas juste un autre forum—c'est une invitation ouverte aux pays du Sud global à façonner les politiques qui les concernent. "Nous ne voulons pas de sièges vides ou de voix symboliques," dit-elle. "Un véritable siège à la table signifie co-imaginer notre avenir commun."
Accès au financement, accords commerciaux équitables, action climatique ou droits numériques—chaque discussion devrait être enracinée dans le respect mutuel et l'équité. Pour l'Ambassadrice Osman, la coopération doit aller au-delà des actes d'aide. Elle doit être pratiquée en tant que justice : un système dans lequel chaque partenaire contribue, décide et bénéficie ensemble.
Sa vision pointe vers un monde où de jeunes entrepreneurs à Lagos peuvent négocier des partenariats technologiques sur un pied d'égalité, où les dialogues climatiques incluent des États insulaires du Pacifique et des Caraïbes comme décideurs à part entière, et où des étudiants africains recherchent une gouvernance mondiale des données aux côtés de leurs pairs en Amérique latine. C'est un plan pour une véritable solidarité.
Alors, où mène cette vision de la justice ? Elle jette les bases d'un avenir façonné par des voix diverses—un avenir où le Sud global écrit ses propres règles. Et si vous faites partie de cette génération, votre voix compte. La table est mise—concevons ensemble le menu.
Reference(s):
Amb. Hodan: A real seat at the table means shaping the future together
cgtn.com
