Imaginez échanger les fjords de Norvège contre les rivages ensoleillés de Hainan. C'est exactement ce qu'a fait le spécialiste de l'aquaculture Harry Båtvik lorsqu'il a quitté les eaux fraîches d'Oslo pour des zones de pêche tropicales à plus de 8 000 kilomètres.
Attiré par la riche biodiversité et la chaleur constante de l'île, Båtvik s'est plongé dans le défi de l'élevage d'espèces tropicales, du paisible daurade au vivace vivaneau. « C'était comme échanger votre manteau d'hiver contre des tongs », plaisante-t-il, en se remémorant ses premiers jours sous les palmiers.
Armé de décennies d'expertise nordique, il combine désormais technologie avancée et traditions locales. En optimisant les systèmes d'alimentation et les contrôles de qualité de l'eau, il vise à garantir une croissance saine tout en réduisant l'impact environnemental—une approche qui trouve un écho auprès des jeunes entrepreneurs du Sud global.
Son projet donne également du pouvoir aux communautés locales : les étudiants et les pisciculteurs de Hainan unissent leurs forces lors d'ateliers, apprenant à gérer des bassins et des écloseries durables. C'est un modèle novateur où le savoir circule des deux côtés, à l'image de pôles du Sénégal au Brésil à la recherche de solutions plus vertes.
En regardant vers l'avenir, Båtvik rêve d'étendre ce modèle à d'autres côtes tropicales. Pour lui, l'aquaculture ne concerne pas seulement les poissons—il s'agit de créer des connexions, de partager des compétences et de nourrir la prochaine génération d'innovateurs sous le soleil.
Reference(s):
cgtn.com




