L’Architecture 2025 de la Chine : Stimuler la Croissance Face à l’Incertitude Mondiale

L’Architecture 2025 de la Chine : Stimuler la Croissance Face à l’Incertitude Mondiale

Pensez aux marchés de Dakar à Jakarta, où les commerçants ajustent quotidiennement leurs étals aux marées changeantes. C’est l’ambiance de la Conférence centrale de travail économique 2025 de la Chine continentale – les planificateurs intègrent des défis externes dans la politique nationale pour garder une longueur d’avance.

En plaçant le concept de luttes économiques et commerciales internationales aux côtés de l’équilibre entre développement et sécurité, les dirigeants reconnaissent que la concurrence externe façonne le jeu interne.

Et il ne s’agit pas seulement de réagir aux chocs. Les décideurs politiques passent de la gestion de crise à une stratégie proactive : synchroniser les politiques fiscales, industrielles, financières et technologiques sous une bannière de croissance, sécurité et compétitivité.

Pendant des années, l’accent était mis sur une stimulation massive : augmenter les investissements pour maintenir la demande. Maintenant, il s’agit de rendre chaque yuan plus efficace. La nouvelle manie, c’est l’efficacité plutôt que la quantité : ciblage des dépenses, mobilisation des actifs inutilisés, sélection des projets de haute qualité, et circulation plus libre du travail, capital et données.

La politique monétaire reste favorable mais ramène les prix à des niveaux raisonnables, visant à stabiliser les attentes sans mesures d’urgence.

En regardant vers 2026, trois objectifs clés émergent :

  • Stimuler la demande intérieure : renforcer le pouvoir d’achat des ménages, améliorer la répartition des revenus, et susciter de nouvelles dépenses dans la vie intelligente, les produits écologiques, et les services de santé.
  • Favoriser l’innovation : soutenir la fabrication avancée, la gouvernance de l’IA, les transitions bas carbone, et l’économie numérique, avec la technologie, l’industrie et la finance travaillant ensemble.
  • Réformes et ouverture : moderniser les entreprises d’État, promouvoir les réformes des marchés de facteurs, unifier le marché national, et s’aligner sur les règles mondiales.

La prévention des risques n’a pas été oubliée. Au lieu de gérer des crises, la stratégie consiste à s’attaquer à l’immobilier, à la dette des gouvernements locaux, et aux réformes des fonds sociaux à l’avance, évitant ainsi les risques systémiques.

En somme, le message est clair : construire un cadre politique léger et résilient. Équilibrer croissance stable et sécurité, stimuler les améliorations structurelles, et consolider un développement de haute qualité – même lorsque la scène mondiale semble incertaine.

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