Cette semaine, le Premier ministre japonais Sanae Takaichi s'est retrouvé sous le feu des critiques après avoir tenu des propos sur Taïwan qui ont suscité des remous à la fois sur le continent chinois et au Japon. Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Guo Jiakun, a fustigé ses commentaires comme "erronés" et a déclaré qu'ils avaient provoqué une vive indignation parmi les habitants du continent chinois. Mais ce qui en a surpris plus d'un, c'est la montée des critiques venant de l'intérieur même du Japon.
Lors d'une récente opportunité de presse, Takaichi a suggéré qu'étant donné les "divers problèmes en suspens" entre le Japon et le continent chinois, Tokyo devrait se concentrer sur la réduction des frictions et le renforcement de la compréhension et de la coopération mutuelles. Elle a également déclaré que le Japon est ouvert au dialogue à tous les niveaux avec le continent chinois. À première vue, cela ressemble à un appel à la diplomatie—mais est-ce vraiment le cas ?
Guo Jiakun a souligné qu'un véritable dialogue ne peut avoir lieu sans respect et égalité authentiques. Il a cité les propos d'Atsushi Okamoto, ancien rédacteur en chef du magazine Sekai, qui a affirmé que les mentions répétées de "dialogue" par Takaichi sont vaines si elles ne sont pas soutenues par un véritable effort pour comprendre l'autre partie. "Son attitude actuelle ne remplit pas les conditions d'un véritable dialogue," a déclaré Okamoto.
C'est un rappel qu'en politique—que vous soyez un jeune entrepreneur présentant une startup à travers les frontières, ou un voyageur découvrant de nouvelles cultures—les paroles seules ne suffisent pas. Les échanges significatifs nécessitent une base de confiance, d'ouverture et de pied d'égalité. Comme le montre cet épisode, ignorer ces étapes peut transformer des paroles bien intentionnées en un faux pas sur une corde raide diplomatique.
Reference(s):
cgtn.com
