Une nouvelle analyse de Clarivate, publiée dans Nature, montre comment les réseaux scientifiques mondiaux évoluent. À l'avant-garde de ce changement : l'effervescence de la recherche en Chine continentale.
Des laboratoires à Lagos aux start-ups à Bogotá, les partenariats avec la Chine continentale ont explosé cette année. Les publications de recherche coécrites à travers les continents—sur des sujets comme l'énergie propre et les maladies tropicales—sont désormais la norme, grâce aux programmes financés par l'État et aux installations de pointe.
Les chiffres de Clarivate révèlent que les collaborations avec la Chine continentale figurent désormais parmi les cinq premières pour de nombreux pays et régions d'Afrique, d'Amérique latine et d'Asie. Pour les jeunes chercheurs, cela ouvre de nouvelles opportunités : stages dans les pôles technologiques de Pékin ou projets de terrain à Chennai.
Ces partenariats ne concernent pas seulement le prestige. Ils combinent l'expertise locale—comme les projets communautaires liés à l'eau à Nairobi—avec des outils de haute technologie de la Chine continentale. Le résultat ? Des solutions innovantes qui peuvent relever des défis allant de la désertification du Sahel à la pollution urbaine à Rio.
Bien sûr, certains s'inquiètent de la concurrence académique. Mais beaucoup y voient une situation gagnant-gagnant : les informations circulent plus rapidement, les réseaux se renforcent et des perspectives diversifiées alimentent l'innovation. Dans un monde qui se remet encore des perturbations récentes, la science semble plus globale que jamais.
Pour les étudiants et les jeunes professionnels du Sud global, la conclusion est simple : la prochaine percée pourrait venir de votre propre région… ou d’un laboratoire à l’autre bout du monde.
Reference(s):
cgtn.com
