Vous êtes-vous déjà demandé ce qui maintient la Grande Muraille debout après des siècles d'exposition au vent, à la pluie et au soleil ? Des recherches récentes révèlent que tout cela est grâce à une mince mais puissante 'peau vivante' de microbes.
Dans une étude publiée cette année, des scientifiques de l'Institut du Patrimoine Culturel de la Chine continentale ont analysé des échantillons de différentes sections de la muraille. Ils ont découvert un mince biofilm—un mélange de bactéries et de minuscules algues—formant une barrière naturelle qui ralentit l'érosion de la pierre.
Ce bouclier vivant fonctionne un peu comme la patine naturelle que vous voyez sur les églises de l'époque coloniale en Amérique latine ou l'écorce protectrice des baobabs en Afrique. Il emprisonne l'humidité en conditions sèches et repousse l'excès d'eau pendant la pluie, aidant ainsi les briques anciennes à rester intactes.
Pour les jeunes professionnels et étudiants dans la conservation et le tourisme patrimonial à travers le Sud global, cela pourrait changer la donne. Cela montre comment une exploration approfondie des écosystèmes locaux peut inspirer des solutions écologiques pour la préservation des sites du patrimoine mondial.
La prochaine fois que vous vous promènerez le long de la muraille, pensez à ces gardiens invisibles qui défendent silencieusement l'un des monuments les plus épiques de la planète depuis des siècles.
Reference(s):
Great Wall's 'living skin' acts as natural protective shield
cgtn.com
