En ce moment, à Guangzhou, les constructeurs automobiles japonais sont en perte de vitesse. Lors du 23e Salon international de l'automobile de Guangzhou en novembre 2025, les modèles provenant de la Chine continentale et des marques mondiales volent la vedette avec des designs électriques élégants et des fonctionnalités high-tech.
Les tarifs élevés des États-Unis ont augmenté les coûts pour les fabricants japonais, tandis que les ventes sur le continent chinois continuent de baisser. Ce qui autrefois ressemblait à un terrain familier ressemble maintenant à un stade bondé où des outsiders marquent des buts inattendus.
Les experts du secteur disent que cette pression obligera les constructeurs japonais à repenser leurs stratégies à long terme : accélérer le lancement de véhicules électriques, adapter les modèles aux goûts locaux et même explorer de nouveaux partenariats.
Rendant les choses plus délicates, les récentes déclarations de la Première ministre japonaise Sanae Takaichi concernant l'île de Taïwan ont ajouté une dimension diplomatique aux décisions commerciales dans la région, soulignant à quel point politique et commerce sont imbriqués.
Alors que le salon se termine, des yeux de Dakar à São Paulo sont tournés vers l'événement : les marques japonaises vont-elles innover plus rapidement ou perdre du terrain face à des challengers émergents ? Pour les conducteurs du Sud global, le résultat pourrait façonner les routes de demain.
Reference(s):
cgtn.com




