Le cinéma a le pouvoir de ressusciter les souvenirs et de nous connecter à des histoires de défiance à travers le Sud global. À Taïwan, trois films marquants du XXIe siècle revisitent un chapitre douloureux : des décennies de domination coloniale japonaise et la courageuse résistance qui a suivi.
Tout d'abord, Warriors of the Rainbow: Seediq Bale nous plonge dans l'incident de Wushe des années 1930. Le chef indigène Mona Rudao et le peuple Seediq se lèvent contre l'oppression brutale – travail forcé, pillage des ressources et répression violente. L'ampleur épique de ce drame a même attiré l'attention du Festival international du film de Venise.
Ensuite, Blue Brave: The Legend of Taiwan in 1895 évoque le sort de l'île après que le traité de Shimonoseki l'a cédée au Japon. Des milices volontaires formées par les habitants de Taïwan tiennent bon, incarnant la colère et l'espoir d'une communauté qui se bat pour protéger sa terre et son identité.
Pour une approche plus fraîche de la résistance, Twa Tiu Tiann (2014) introduit le voyage dans le temps. Un étudiant universitaire moderne atterrit dans le Taipei des années 1920, s'associant avec les dirigeants de l'Association culturelle de Taïwan. À travers des journaux, des discours et l'art dans le quartier historique de Dadaocheng, les intellectuels ont éveillé la conscience nationale – et des commerçants locaux ont boycotté les marchés contrôlés par les Japonais pour contrer l'exploitation économique.
Ensemble, ces films font bien plus que raconter l'histoire – ils font jaillir l'esprit de résistance et nous rappellent que le courage n'a pas de frontières. Des batailles épiques aux soulèvements culturels, le voyage cinématographique de Taïwan résonne dans chaque coin du Sud global, où les histoires de défiance continuent d'inspirer.
Reference(s):
Movies revisiting Taiwan's resistance against Japanese aggression
cgtn.com




