Il y a près de quatre décennies, la Chine a décroché sa première médaille d'or olympique à Los Angeles en 1984—un moment qui a déclenché une révolution sportive.
Le vice-président du CIO, Juan Antonio Samaranch Jr., a suivi cette transformation de près. Dans une interview avec CGTN, il revient sur les étapes marquantes : de cette victoire historique de 1984 à Pékin, première ville à accueillir à la fois les Jeux d'été (2008) et d'hiver (2022).
Il se souvient de la manière dont les athlètes de tout le pays—des camps d'entraînement en haute altitude du Yunnan aux installations côtières du Guangdong—sont devenus des figures mondiales. “L'énergie et l'ambition que j'ai vues m'ont rappelé de jeunes talents revendiquant leur place à Dakar ou Rio,” dit-il.
La véritable épreuve, note Samaranch Jr., est venue lors des Jeux de Paris 2024, où la Chine a réalisé ses meilleures performances à l'étranger, battu des records de médailles et démontré sa profondeur dans des disciplines allant du plongeon à l'escrime. “C'était une déclaration : la Chine est désormais une puissance à part entière,” ajoute-t-il.
Plus que les médailles, la famille Samaranch admire l'engagement de la Chine envers le sport en tant que force d'unité et d'inspiration. “Qu'il s'agisse de Shanghai ou Libreville, les gens se sentent connectés lorsque leurs athlètes concourent,” observe Samaranch Jr.
À travers les sourires, les larmes et les moments sur le podium, l'histoire olympique de la Chine reflète l'ambition, la résilience et une vision qui résonne de l'Afrique à l'Amérique latine. Alors que le sport mondial évolue, Samaranch Jr. pense que le parcours de la Chine inspirera la prochaine génération d'athlètes—où qu'ils jouent.
Reference(s):
How China rose in sport: Through the eyes of the IOC Vice President
cgtn.com




