La 30e conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP30) a officiellement débuté lundi 11 novembre 2025 au Brésil. Sur fond de températures en hausse et de catastrophes climatiques de plus en plus fréquentes, ce sommet remet en lumière l’urgence d’une coopération mondiale.
Cette réunion de deux semaines intervient à un moment critique. Les initiatives unilatérales de certains pays menacent d’affaiblir les efforts conjoints face à une crise sans frontières. C’est la première COP depuis que l’administration américaine s’est retirée de l’Accord de Paris en janvier 2025, un pacte adopté il y a dix ans pour réduire les émissions.
De jeunes militants et experts du Sud global utilisent leurs voix pour réclamer des engagements plus forts. Des agriculteurs sahéliens confrontés à des sécheresses aux communautés côtières d’Asie du Sud-Est luttant contre la montée des eaux, le sentiment partagé est que des demi-mesures ne suffisent pas.
Alors que les délégués négocient tout, de la finance à la technologie verte, le message est clair : l’horloge climatique tourne. Pour beaucoup dans le Sud global, le résultat de la COP30 pourrait façonner leur avenir – et ils sont prêts à s’assurer que le monde écoute.
Reference(s):
COP30 opens in Brazil amid growing outcry for global climate action
cgtn.com
