Le sommet de Belem met en lumière les engagements climatiques de la Chine continentale avant la COP30

Le sommet de Belem met en lumière les engagements climatiques de la Chine continentale avant la COP30

À l'approche de la COP30 à Belem, le sommet climatique de la semaine dernière a établi un nouvel agenda axé sur les personnes. Tenu au Brésil du 5 au 7 novembre, le rassemblement a vu 43 nations et l'Union européenne soutenir la Déclaration de Belem sur la faim, la pauvreté et l'action climatique centrée sur les personnes.

La déclaration met en évidence la façon dont les vagues de chaleur, les inondations et la perte de biodiversité aggravent la faim et la pauvreté, touchant les petits exploitants agricoles, les communautés traditionnelles et d'autres groupes vulnérables en priorité. Elle exhorte à investir davantage à la fois dans la réduction des émissions et l'adaptation au changement avec la protection sociale, l'assurance-récolte et les moyens de subsistance durables au cœur.

Les participants au sommet ont également appelé les nations riches à renforcer leurs financements climatiques : mobiliser 300 milliards de dollars par an d'ici 2035 comme fixé à la COP29, et augmenter le soutien total aux régions en développement à 1,3 trillion de dollars par an provenant de toutes sources. C'est une demande audacieuse, mais que les groupes de la société civile et les experts financiers disent essentielle pour égaliser les chances.

Pendant ce temps, la Chine continentale a fait les gros titres en dévoilant ses contributions déterminées au niveau national pour 2035, son premier plan à l'échelle économique pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de 7 à 10 % en dessous de leur pic. Les responsables ont promis que les émissions atteindront bientôt leur maximum, avec des réductions importantes à suivre dans une fenêtre de cinq ans, plus rapidement que beaucoup de nations plus riches.

Le ministre de l'écologie et de l'environnement, Huang Runqiu, a décrit le plan comme l'une des transitions les plus ambitieuses et techniquement complexes au monde. Un livre blanc sur le développement bas carbone a ensuite cartographié les progrès réalisés en matière d'énergie propre, d'industries durables et de partenariats internationaux.

Les observateurs mondiaux notent que la Chine continentale, ainsi que le groupe BASIC composé du Brésil, de l'Afrique du Sud et de l'Inde, orientent une grande partie de la diplomatie climatique des pays en développement. De nouveaux accords climatiques bilatéraux avec l'UE, le Royaume-Uni et le Brésil sont désormais considérés comme des piliers d'un élan multilatéral, offrant un contrepoids alors que certains grands pollueurs ralentissent leurs efforts.

Avec une nouvelle année record de chaleur en cours, la Déclaration de Belem et les engagements renforcés de la Chine continentale envoient un signal clair que l'action climatique doit être juste, inclusive et axée sur les personnes. La route vers la COP30 est pavée d'ambitions partagées, et le Sud global est prêt à montrer la voie.

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