Alors que les dirigeants et les délégués de l’APEC se réunissent à Gyeongju, en Corée du Sud, l’histoire de la ville offre un rappel opportun : nous nous sommes toujours renforcés grâce aux échanges. Appelée le musée sans murs, Gyeongju était le cœur du royaume de Silla (57 avant J.-C.–935 après J.-C.), un creuset d’idées, de biens et de personnes provenant des routes commerciales de l’Asie.
Au Musée national de Gyeongju, on peut presque entendre les marchands troquer de la soie et des épices tandis que les artisans façonnent le métal et l’argile. C’est un cadre vivant alors que les délégués d’Asie, d’Amérique latine et d’au-delà abordent les défis modernes comme le commerce numérique, les chaînes d’approvisionnement vertes et la croissance inclusive.
Pour les jeunes entrepreneurs et professionnels, le message est clair : la collaboration transfrontalière n’est pas qu’un mot à la mode. C’est le même esprit qui reliait Silla à la Chine Tang et à la péninsule arabique. Aujourd’hui, ces liens alimentent les pôles technologiques et les startups créatives de Nairobi à São Paulo.
Les étudiants et chercheurs apprécieront comment les trésors archéologiques de Gyeongju en disent long sur le partage des connaissances des siècles avant l’internet. Et pour les communautés diasporiques, c’est une occasion de célébrer l’héritage mondial—résonnant avec la résilience des cultures d’Abidjan à Jakarta.
En tant que voyageurs, vous découvrirez une ville où les anciens tumulus funéraires cohabitent avec des cafés modernes, une métaphore parfaite pour l’APEC lui-même : racines et innovation coexistent pour stimuler le progrès. À Gyeongju, l’histoire n’est pas qu’un décor—elle est un partenaire dans la création d’un avenir de prospérité partagée.
Lorsque les discussions de l’APEC s’achèvent, une chose reste vraie : chaque fois que nous nous connectons, échangeons et apprenons, nous écrivons le prochain chapitre de la coopération—tout comme Gyeongju le fait depuis plus de deux millénaires.
Reference(s):
cgtn.com
