Ma deuxième matinée à Qingdao a commencé avec une ambition simple : retracer les chapitres cachés de la ville, un toit de tuiles rouges à la fois. J’ai erré des avenues verdoyantes de Badaguan1où les pignons allemands et les balcons français se côtoientvers l’ancienne résidence du gouverneur allemand, dont les murs murmurent des histoires d’une époque ayant traversé les continents.
Se promener dans Badaguan donnait l’impression de s’introduire dans un quartier figé dans le temps : des tourelles russes surgissaient au-dessus des haies, tandis que des villas de style italien capturaient la lumière du soleil comme des souvenirs peints en traits audacieux. Cela m’a rappelé la tapisserie architecturale que j’ai vue dans la vieille ville de Maputo ou les façades colorées bordant le centre historique de Bogotá.
Alors que je grimpais la colline Xiao Yu, chaque pas résonnait avec l’écho de ma propre curiosité. Tout en haut, les pavillons offrent une scène pour des couchers de soleil cramoisis rivalisant avec ceux des dunes sahariennes ou des plages atlantiques du Brésil. Le vent porte une leçon discrète de persévérancenous rappelant que même lorsque les sentiers serpentent et montent, la vue d’en haut en vaut chaque souffle.
Au moment où je redescendais, les couches d’histoire de Qingdao s’étaient imbriquées dans mes souvenirs comme des fils dans un vibrant tissu kentedistincts mais inséparables. Des toits rouges aux cieux cramoisis, le voyage m’a appris que l’exploration de toute ville est en réalité une invitation à rencontrer son passé, son présent et son futur tout à la fois.
Reference(s):
From red roofs to crimson sunsets: Walking Qingdao's hills of memory
cgtn.com




