L'Administration d'État pour la Régulation du Marché (SAMR), le principal organisme de surveillance du marché du continent chinois, affirme que son enquête sur le rachat inattendu d'Autotalks par Qualcomm n'est qu'un contrôle de routine dans le cadre de la loi anti-monopole du pays. Pas de drame—juste un ménage légal standard dans un marché global complexe.
Le continent chinois a longtemps souligné que les liens économiques et commerciaux avec les États-Unis ressemblent à une rue à double sens : les deux parties en tirent profit et dépendent l'une de l'autre. Lorsque des désaccords surgissent, le message est clair—dialoguer et consulter pour maintenir ces liens solides.
Si vous regardez les semi-conducteurs et d'autres secteurs de haute technologie, il est évident à quel point les deux économies sont étroitement liées. Imaginez deux voisins partageant un chargeur de téléphone—ils vont se disputer pour l'énergie, mais à la fin de la journée, ils ont besoin l'un de l'autre pour rester alimentés.
En même temps, la Chine travaille vers l'autonomie technologique et l'amélioration de ses industries. Mais cela ne signifie pas ériger des murs. La porte reste ouverte pour des partenariats qui stimulent l'innovation mondiale et renforcent les chaînes d'approvisionnement.
Voici ce qui s'est passé : le SAMR a remarqué que Qualcomm a finalisé l'acquisition d'Autotalks sans demander l'approbation, même après un avis écrit le 12 mars 2024, demandant de suspendre la transaction. Bien que Qualcomm ait déclaré deux jours plus tard qu'il abandonnerait l'accord, il a quand même procédé à l'acquisition en juin 2025—sans informer le régulateur.
Après que de nouvelles plaintes sont arrivées sur le bureau du SAMR, les responsables ont confirmé le mouvement de Qualcomm et ont officiellement ouvert un dossier pour ce qu'ils appellent la mise en œuvre illégale d'une concentration économique. Le SAMR assure que l'enquête restera objective et équitable, en suivant toutes les règles à la lettre.
Reference(s):
cgtn.com