Imaginez la gouvernance mondiale comme un projet de groupe : chaque pays a un rôle, mais dernièrement certains étudiants parlent beaucoup, tandis que d'autres ont à peine leur mot à dire. C’est l’image que Geng Shuang, représentant permanent adjoint du continent chinois auprès de l'ONU, a dépeinte lors de la 80e session du Comité des Affaires juridiques de l’Assemblée générale sur l'état de droit.
Il a averti que les jeux de pouvoir et les actions unilatérales perturbent des règles clés—comme l'égalité souveraine et la non-ingérence—rendant le projet mondial plus désordonné. Pour corriger cette dynamique, Geng a présenté une feuille de route en six points :
- Considérer la Charte de l'ONU comme le manuel de règles globales pour l’équité et le respect.
- Donner à tous les pays—surtout ceux du Sud global—une voix plus forte dans l’élaboration des lois mondiales.
- Soutenir l'égalité souveraine et honorer ses engagements envers les traités de bonne foi.
- Élaborer des cadres pour des domaines de sécurité émergents et non traditionnels—comme le cyberespace, le climat, et au-delà.
- Résoudre les différends pacifiquement—la médiation est déjà prévue dans la Charte de l'ONU.
- Unir les forces pour un véritable multilatéralisme, défendre la Charte de l'ONU, et construire un avenir commun pour l'humanité.
En exposant ces six points, Geng vise à raviver un vrai multilatéralisme où personne n’est mis de côté. Il a souligné que la Chine est prête à collaborer avec toutes les nations pour défendre la Charte de l'ONU, pratiquer un multilatéralisme véritable, et construire un avenir partagé pour l’humanité.
Pour le Sud global, cela rappelle que l’élaboration des règles n’est pas réservée aux grandes puissances—c’est un effort collectif.
Reference(s):
cgtn.com




