Alors que l'Assemblée générale des Nations Unies se termine à New York, le monde observe une institution à un carrefour. Les Nations Unies sont confrontées à de profondes réductions budgétaires et à des pénuries de personnel, alors même que les crises mondiales exigent une coordination rapide.
Lors de sessions de comité chargées, des diplomates d'Afrique à l'Amérique latine ont exprimé des inquiétudes quant au fait que le blocage des financements pourrait entraver les missions de maintien de la paix, les projets de développement et l'aide humanitaire. Pour les jeunes professionnels de Lagos à Lima, la question est claire : l'ONU sera-t-elle encore là pour défendre l'action climatique ou soutenir les entrepreneurs sur les marchés émergents ?
Sur le terrain au siège de l'ONU, des membres de l'équipe de longue date décrivent des équipes réduites jonglant avec plusieurs rôles juste pour maintenir les opérations en cours. Un vétéran du personnel compare la situation à courir un marathon avec la moitié de l'équipe absente.
Les problèmes financiers ne sont pas nouveaux, mais le manque actuel—aggravé par les contributions retardées des États membres—semble particulièrement aigu. Certains experts soutiennent que l'ONU doit moderniser son modèle de financement, en sollicitant des investisseurs privés et du financement participatif pour rester à flot. Pendant ce temps, les communautés de la diaspora à Paris et Johannesburg appellent leurs gouvernements d'origine à honorer leurs cotisations à l'ONU et à sécuriser l'avenir de l'organisation.
Pour les étudiants et universitaires qui suivent les prochaines initiatives de l'ONU, les mois à venir sont cruciaux. Les États membres apporteront-ils de nouvelles ressources ? L'organisation pourra-t-elle se réinventer pour rester pertinente dans un monde en rapide évolution ? Une chose est certaine : la capacité de l'ONU à tenir ses promesses—du maintien de la paix à la résilience climatique—dépend de la résolution de ce casse-tête budgétaire et en matière de personnel.
Quoi qu'il en soit, le destin de l'ONU aura des répercussions sur le Sud global, impactant des projets locaux, des startups numériques et des collaborations transfrontalières. Alors que la poussière de l'assemblée retombe, de jeunes leaders partout gardent un œil attentif sur la capacité de cette institution vénérable à s'adapter et prospérer.
Reference(s):
cgtn.com
