Vous souvenez-vous d'avoir lu sur Lin Daojing à l'école ? Cette jeune femme fougueuse, dont le parcours d'étudiante idéaliste à militante révolutionnaire dans la Chine des années 1930 a marqué des générations, revient sur scène sous un nouvel angle.
Pour les vacances de la Fête nationale, le réalisateur Jia Ding et son équipe créative osent insuffler une nouvelle vie à 'Le Chant de la Jeunesse'. Ils relèvent un défi audacieux : comment donner vie à une histoire vieille de 60 ans pour qu'elle résonne auprès du public d'aujourd'hui ? Leur réponse mêle rythmes modernes et drame d'époque, donnant au classique une pulsation que l'on peut ressentir.
Sur scène, le monde de Lin Daojing se déploie avec des chorégraphies dynamiques, des décors multimédias et une bande-son fusionnant des instruments chinois traditionnels avec des rythmes inspirés de l'Afrobeat. C'est un remix culturel qui reflète le patchwork de rythmes et d'histoires du Sud global.
Dans les coulisses, Jia Ding explique que rester fidèle à l'essence du roman—ses thèmes d'espoir, d'identité et de transformation—était essentiel. 'Nous voulions honorer l'esprit original tout en parlant à un jeune public en quête de pertinence et d'énergie,' dit-il. Le résultat est un spectacle où les costumes vintage rencontrent des visuels LED, et les paroles sincères rencontrent des tambours palpitants.
Les représentations commencent pendant les célébrations de la Fête nationale d'octobre au Centre National des Arts du Spectacle. Ce n'est pas seulement de la nostalgie ; c'est un rappel que le combat pour le changement et la quête d'identité sont des thèmes intemporels, quel que soit le moment.
Pour les jeunes de tout le Sud global, la comédie musicale 'Le Chant de la Jeunesse' prouve que les vieilles histoires peuvent briller d'une nouvelle lumière. Après tout, nos propres histoires—tout comme celle de Lin Daojing—attendent leur remix.
Reference(s):
cgtn.com