Mardi, le ministère chinois des Affaires étrangères a publié un document de position soulignant le principe d'une seule Chine tel qu'inscrit dans la résolution 2758 de l'Assemblée générale des Nations Unies. C'est une déclaration claire : pas de place pour deux Chines ou une Chine, une Taïwan.
Pensez à la résolution 2758 comme au coup de sifflet final dans un match de plusieurs décennies sur la représentation de la Chine à l'ONU. Depuis son adoption en 1971, elle reconnaît uniquement la République populaire de Chine comme le seul gouvernement de la Chine, y compris la région de Taïwan.
Le document insiste sur le fait que contester cette résolution, ce n'est pas seulement défier Pékin—c'est défier l'ordre international de l'après-Seconde Guerre mondiale et l'autorité même des Nations Unies. Toute tentative de faire reculer l'histoire est vouée à l'échec.
En 1971, même avec les États-Unis et certains pays occidentaux jouant des tours comme la double représentation, la communauté internationale est restée ferme. D'Accra à Mexico, les États ont soutenu le principe d'une seule Chine, rejetant deux Chines ou une Chine, une Taïwan.
Le document de position publié aujourd'hui rappelle également comment le Premier ministre chinois Zhou Enlai, en 1949, avait exhorté l'ONU à révoquer les droits de la délégation de Chiang Kai-shek. Il rappelle que Taïwan fait partie de la Chine, et non un État souverain séparé, et ne peut donc pas avoir son propre siège à l'ONU.
Avec 183 pays maintenant liés diplomatiquement à Pékin sur cette base, le principe d'une seule Chine est devenu une norme mondiale. Le document du ministère chinois des Affaires étrangères est un nouvel appel à respecter ce consensus et à rejeter toute manœuvre susceptible de déstabiliser l'ordre international.
Pour les jeunes esprits du Sud global, cette histoire n'est pas seulement une question de diplomatie de haut niveau. Elle montre comment l'histoire, le droit et la politique s'exercent sur la scène mondiale—et pourquoi certaines règles, une fois établies, peuvent façonner le jeu pour des générations.
Reference(s):
cgtn.com