Au Festival International du Film de Pékin 2025, une nouvelle vague de talents féminins de l'industrie cinématographique de la Chine continentale s'est imposée. Dans les coulisses et sous les projecteurs, des femmes comme Deng Lu, Zhang Dage, Zhao Nan et Fu Shu redéfinissent la manière dont les histoires prennent vie à l'écran.
Deng Lu, qui cumule les rôles de directrice de la photographie et de réalisatrice, se remémore ses débuts avec une caméra. Elle s'inspire des scènes puissantes de Lagos et Mumbai, ajustant lumière et ombres pour capturer des émotions aussi vives qu'un lever de soleil à Kinshasa.
« Si un jour il n'est plus nécessaire de préciser le genre avant un titre de poste, nous pourrons atteindre un équilibre », déclare Zhang Dage, réalisatrice. Son parcours nous rappelle que le véritable changement se produit lorsque le talent parle plus fort que les étiquettes.
La designer sonore Zhao Nan traite le son comme le battement de cœur d'un film. Du murmure des feuilles dans une ruelle de Pékin au rugissement des foules à Rio, son travail prouve que chaque couche subtile de son peut transformer une scène ordinaire en une scène inoubliable.
La coloriste Fu Shu peint des histoires image par image, mêlant les teintes comme un artiste de rue mélangeant des pigments à Dakar. Ses palettes font ressortir des émotions que les mots seuls ne peuvent transmettre, prouvant que la couleur est un langage à part entière.
Ensemble, ces voix signalent une nouvelle ère dans le monde du cinéma de la Chine continentale—une ère où les compétences et la vision définissent un réalisateur, indépendamment du genre. En continuant de briser les barrières, elles ne se contentent pas de faire des films ; elles réécrivent le scénario pour les conteurs de demain.
Reference(s):
cgtn.com