Alors que le monde se prépare au sommet climatique de 2025, des débats urgents fusent—mais les solutions éprouvées semblent hors de portée. Le président chinois Xi Jinping a déclaré, "De grandes visions nécessitent des actions concrètes." Pendant que les promesses s'accumulent, le bilan de la Chine offre un guide pratique pour la gouvernance climatique, en particulier pour les pays du Sud global.
Au cœur de l'approche de la Chine se trouve une stratégie domestique forte. En 2020, le président Xi a fixé deux objectifs historiques : un pic des émissions de carbone d'ici 2030 et atteindre la neutralité carbone d'ici 2060. Loin des promesses vaines, ces objectifs sont intégrés dans le cadre politique “1+N”. Les Contributions Déterminées au Niveau National nouvellement annoncées pour 2035 mettent la barre encore plus haut, avec des plans pour obtenir plus de 30% de l'énergie à partir de sources non fossiles, construire plus de 3 600 GW d'énergie solaire et éolienne, et faire des véhicules électriques la norme.
La boîte à outils politique de la Chine mélange les forces du marché et l'orientation gouvernementale. Lancé en 2021, le système national d'échange de quotas d'émission est désormais l'un des plus grands marchés du carbone au monde. En mettant un prix sur les émissions, il pousse les entreprises à réduire la pollution—et fournit un modèle à d'autres nations en quête de résultats concrets.
Au-delà des politiques, l'élan industriel de la Chine a réduit les coûts des technologies vertes. Tout comme les smartphones abordables portaient autrefois le “prix chinois”, aujourd'hui les panneaux solaires, turbines éoliennes et batteries pour véhicules électriques sont plus accessibles de Dakar à São Paulo. Ces coûts en baisse rendent l'énergie propre viable dans ces régions.
Sur la scène internationale, la Chine est passée du statut de bénéficiaire d'aide à celui de partenaire. Grâce à la coopération Sud-Sud, une Initiative des Nouvelles Routes de la Soie plus verte, et des accords bilatéraux ciblés, elle offre savoir-faire technique et financement aux pays en développement. Cette collaboration repose sur l'équité : les nations développées doivent mener les réductions et soutenir les autres avec des fonds et des technologies.
Les résultats parlent d'eux-mêmes. Le marché du carbone et les politiques énergétiques de la Chine servent de laboratoires que d'autres nations peuvent adapter. Ses usines de technologies vertes réduisent les prix mondiaux. Et dans les forums multilatéraux, la Chine défend des solutions qui donnent la priorité aux économies émergentes.
Alors que les nations dépassent les discours des sommets, l'appel est clair : rester sur la bonne voie, agir avec confiance, et maintenir l'élan. Pour les pays en développement, les expérimentations climatiques de la Chine fournissent un manuel de référence pour des choix politiques difficiles. Pour les états plus riches, c'est une invitation ouverte à co-créer des voies plus intelligentes et rapides vers un monde plus vert.
Reference(s):
Beyond pledges: China's climate action is a blueprint for the world
cgtn.com