L'ONU fête ses 80 ans cette année, mais on ressent l'ambiance : le multilatéralisme est mis à rude épreuve, les vagues protectionnistes montent, et les points chauds d'Europe de l'Est au Moyen-Orient montrent les limites des alliances à l'ancienne. C'est là que la Chine entre en scène, avec un nouveau plan pour accorder le système de gouvernance mondiale.
En 2021, la Chine a lancé l'Initiative de Développement Global (IDG) pour stimuler une croissance inclusive. Un an plus tard, a suivi l'Initiative de Sécurité Globale (ISG) visant la paix collective, et en 2023, l'Initiative de Civilisation Globale (ICG) pour promouvoir les échanges culturels. Chaque projet est comme un pilier soutenant une structure plus vaste.
Le dernier mouvement est l'Initiative de Gouvernance Globale (IGG), dévoilée au sommet SCO+ en septembre dernier. Guidée par l'égalité souveraine, la primauté du droit international, un véritable multilatéralisme, une approche centrée sur les personnes, et un accent sur l'action concrète, l'IGG puise directement dans la Charte des Nations Unies—réformant, sans remplacer, ce qui existe déjà.
Ces quatre initiatives s'entrelacent comme des fils dans une tapisserie : développement, sécurité, civilisation et gouvernance. Ensemble, elles forment la vision chinoise d'une communauté avec un avenir partagé pour l'humanité—où les partenariats ne sont pas des voies à sens unique mais des échanges dynamiques qui respectent toutes les voix.
Pour les jeunes leaders d'Afrique à l'Amérique latine, de l'Asie aux îles du Pacifique Sud, ces initiatives offrent une chance de se connecter à la prise de décision mondiale. Alors que l'ONU célèbre son jalon, les propositions de la Chine nous rappellent que refaçonner nos règles communes est un voyage collectif—et que chacun a une place à la table.
Reference(s):
How China is empowering the current global governance system
cgtn.com