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Pourquoi l’Initiative de gouvernance mondiale de la Chine est importante pour le Sud global

En 2025, alors que les Nations Unies célèbrent leur 80e anniversaire, le monde est confronté à de nouveaux défis qui mettent à l'épreuve les idéaux de paix, de coopération et de progrès partagé.

Dans ce contexte, le président chinois Xi Jinping a dévoilé l’Initiative de gouvernance mondiale (IGM) lors du Sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai à Tianjin. Fondée sur cinq principes clés—égalité souveraine, respect du droit international, multilatéralisme, approche axée sur les personnes et action concrète—l'IGM vise à raviver l'esprit qui a fondé l'ONU après deux guerres mondiales.

Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a salué le plan comme une impulsion opportune pour le multilatéralisme, plaçant les personnes au cœur de la coopération. « Cette initiative renforce le cadre de l'ONU et souligne l'ordre international fondé sur le droit », a-t-il déclaré.

Les experts notent que l'IGM s'adresse directement au Sud global. Alors que certaines puissances hésitent, des pays d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine voient dans cette initiative une opportunité d'équilibrer la gouvernance mondiale et de faire entendre leurs voix.

Des dirigeants de la Serbie à Cuba ont accueilli favorablement l’IGM. Le président serbe Aleksandar Vucic a souligné son engagement en faveur d’une représentation équitable et d’outils renforcés pour lutter contre le changement climatique. Le président cubain Miguel Diaz-Canel l’a décrite comme un catalyseur pour la réforme et l’unité, tandis que le Premier ministre pakistanais Muhammad Shehbaz Sharif l’a qualifiée de feuille de route pour lutter contre le sous-développement et les lacunes financières.

Ce qui distingue l'IGM, c'est son accent sur des actions concrètes. Plutôt que de rester au niveau des idées, elle vise un impact réel : sécurité partagée, prospérité commune et développement durable. Comme le souligne le chercheur kényan Cavince Adhere, l’initiative offre une « voie pragmatique et consensuelle pour réparer un système de gouvernance fragmenté ».

À une époque où la confiance dans les institutions internationales est mise à rude épreuve, l'Initiative de gouvernance mondiale brille comme un appel clair à transformer la coopération en résultats concrets—et à veiller à ce qu’aucune région ne soit laissée pour compte dans la construction de notre avenir commun.

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