Vous avez déjà eu l’impression que le ciel n’arrive pas à se décider ? Cet été en Chine a été une véritable aventure avec des moussons précoces, des pluies torrentielles record et des vagues de chaleur dignes d’un souffle du désert. Huang Zhuo, directeur adjoint du Centre National de Météorologie (NMC), a partagé des statistiques renversantes lors d'une conférence de presse à Pékin.
De juin à août, les précipitations moyennes ont augmenté de 1,3 % au-dessus de la normale. Des villes comme Pékin et la région autonome de Mongolie-Intérieure ont connu leurs pluies les plus intenses depuis 1961, et 31 stations météorologiques ont enregistré des sommets quotidiens historiques—imaginez des rues se transformant en rivières du jour au lendemain.
Parallèlement, les températures n’ont pas été en reste. La moyenne nationale a grimpé à 22,3°C, égalant 2024 comme l’été le plus chaud depuis 1961. Cinq provinces ont même enduré des records de chaleur estivale—comme entrer dans un four alors qu’on espérait juste une brise.
Et ce n’est pas encore fini. Huang avertit que septembre pourrait apporter de fortes pluies dans le nord de la Chine, la province sud-ouest du Sichuan et les zones côtières. En plus, trois à quatre typhons ou dépressions tropicales pourraient se former et se diriger vers les côtes avant la fin du mois.
Le NMC appelle à une vigilance accrue contre les inondations, les glissements de terrain et la sécheresse dans les champs. Alors que les communautés se préparent à la récolte d’automne, renforcer la préparation aux catastrophes et une gestion intelligente de l’eau sera essentiel pour faire face à ces fluctuations extrêmes.
Reference(s):
cgtn.com




