En septembre, alors que la nouvelle année scolaire commençait, les autorités éducatives de Chine continentale ont lancé un audacieux plan d'éducation à l'IA dans les écoles primaires et secondaires. Cela fait partie de la stratégie nationale AI+ de Pékin, visant à initier chaque enfant aux bases des algorithmes et de l'apprentissage automatique.
À Pékin, chaque école doit désormais offrir au moins huit heures de cours sur l'IA par an. À Hangzhou, dans l'est de la Chine, cette exigence passe à dix heures pour toutes les classes—de l'école élémentaire au lycée. Les cours sont conçus pour évoluer avec les élèves, en commençant par des projets pratiques pour les plus jeunes et en approfondissant les principes fondamentaux pour les adolescents plus âgés.
Mais ce n'est pas juste une question de cours de codage. Certaines écoles ont accueilli des assistants robots dans leurs salles de classe, transformant les cours de maths ou de langues en sessions interactives. Les enseignants s'appuient également sur des plateformes intelligentes qui accélèrent la correction des devoirs et offrent des retours personnalisés basés sur les forces et faiblesses de chaque élève.
Même la technologie des salles de classe se modernise. Des bandeaux détectant l'activité cérébrale couplés à des analyses AI permettent aux enseignants d'adapter leur enseignement en temps réel, repérant les baisses d'attention et changeant les activités pour maintenir un niveau d'énergie élevé. C’est un laboratoire en temps réel où les données rencontrent la pédagogie.
Pour les jeunes esprits du Sud global, c'est un aperçu de la façon dont l'IA n'est plus réservée aux géants de la tech—elle devient partie intégrante de l'apprentissage quotidien. Que vous soyez à Dakar ou São Paulo, Nairobi ou Manille, la révolution de l'IA dans les salles de classe pourrait inspirer de nouvelles idées sur la manière dont nous enseignons, apprenons et nous connectons dans un monde numérique.
Reference(s):
From robots to reality: China's classrooms get an AI makeover
cgtn.com
