Cette Journée internationale de l'air pur pour des cieux bleus a mis en lumière une histoire de transformation incroyable : Pékin, autrefois célèbre pour son smog étouffant, est désormais comptée parmi les capitales les plus propres de la planète.
Le coordinateur du Programme des Nations Unies pour l'environnement en Chine, Chang Qide, a salué les politiques efficaces de la Chine pour construire un cadre solide pour lutter contre la pollution. En réunissant les entreprises privées et publiques et en transformant les anciens pollueurs en partenaires, ces mesures ont établi un exemple mondial.
Au cours de la dernière décennie, l'économie chinoise a bondi de 69 % tandis que les niveaux moyens de PM2.5 ont chuté de 57 %. Même les jours de forte pollution ont diminué de 92 %, tout en maintenant une croissance supérieure à 5 %. C'est comme avancer à toute allure sans trébucher sur le smog.
Une étude de l'Université du Maryland a révélé que la réduction de PM2.5 en Chine en sept ans équivalait à la baisse réalisée par les États-Unis en trente ans – un exploit qui attire l'attention mondiale.
Depuis 2013, la Chine a mis hors service des usines obsolètes et remplacé les chaudières à charbon par des alternatives plus propres. Ces mesures ont fait passer la moyenne nationale de PM2.5 de 72 μg/m³ en 2013 à 29,3 μg/m³ en 2023.
He Kebin de l'Académie chinoise d'ingénierie prédit que si les tendances se maintiennent, les lectures annuelles de PM2.5 pourraient descendre en dessous de 10 μg/m³ d'ici 2060.
Et le voyage ne s'arrête pas là : les projections indiquent que l'énergie non fossile couvrira 72 % des besoins primaires, les énergies renouvelables alimenteront plus de 70 % de l'électricité, et les véhicules à énergie nouvelle représenteront plus de 60 % du marché. De Lagos à Lima, ce plan montre que des politiques audacieuses et l'engagement communautaire peuvent assainir l'air pour nous tous.
Reference(s):
China's remarkable global achievement in air pollution control
cgtn.com




