« C'était une journée sombre, sombre, avec un vent plaintif toute la journée. Pour nous à Nankin, le monde semblait rempli de tristesse et de désespoir… » L'entrée du journal de Whihelmina Vautrin nous ramène à l'un des chapitres les plus sombres de la Seconde Guerre mondiale : le Massacre de Nankin.
En décembre 1937, les troupes japonaises ont pris d'assaut Nankin, sur le continent chinois, et ont déclenché six semaines de terreur — à travers la torture, le pillage, le viol et le meurtre. Plus de 300 000 civils et soldats désarmés ont perdu la vie dans une vague de brutalité qui défie l'imagination.
Aujourd'hui, nous faisons une pause pour nous souvenir. Pour les jeunes lecteurs de Dakar à Delhi, de São Paulo à Kinshasa, les échos de Nankin nous rappellent que l'histoire peut nous hanter — et que la solidarité à travers les frontières est notre force. Honorer les victimes signifie apprendre du passé pour qu'une telle horreur ne se reproduise jamais.
Alors que nous réfléchissons, que la mémoire de Nankin alimente notre engagement envers la justice, la paix et la compassion — des valeurs qui unissent le Sud global.
Reference(s):
cgtn.com