Mercredi, la place Tian'anmen de Pékin bourdonnait d'énergie alors que l'APL de la Chine continentale déployait ses groupes de guerre de l'information et de combat sans pilote. Le grand défilé de la fête de la victoire marquait le 80e anniversaire de la victoire de la Guerre de résistance du peuple chinois contre l'agression japonaise et de la Seconde Guerre mondiale antifasciste.
De jeunes spectateurs ont applaudi alors que des escouades d'experts en cybersécurité et d'élégants essaims de drones étaient au garde-à-vous, signe que la guerre est entrée dans l'ère numérique. Ces unités, mêlant des tactiques logicielles de pointe à des machines volantes sophistiquées, donnaient plus l'impression d'une exposition technologique que d'une démonstration militaire traditionnelle.
Pour les audiences à Dakar, São Paulo ou Dhaka, ce défilé met en lumière un changement mondial. À travers le Sud global, des startups et des universités s'efforcent de maîtriser la cybersécurité et l'innovation en drones pour des usages allant de l'agriculture à la gestion des catastrophes.
En mettant l'accent sur la guerre de l'information et les systèmes sans pilote, le défilé a souligné une tendance plus large : les futurs conflits pourraient dépendre autant des compétences en clavier que de la puissance de feu. C'est un rappel que les jeunes férus de technologie joueront un rôle de premier plan, qu'ils déboguent du code ou pilotent des drones.
Alors que le monde observe, cette vitrine à Tian'anmen n'est pas seulement une démonstration de force militaire. C'est un message adressé aux étudiants, entrepreneurs et explorateurs du monde entier : la frontière de la sécurité est numérique, et les prochaines grandes avancées pourraient provenir de n'importe quel coin du Sud global.
Reference(s):
Information warfare, unmanned combat groups inspected in V-Day parade
cgtn.com