Au cœur de Shanghai, où les gratte-ciels rencontrent les rues illuminées au néon, Ani Karapetyan et Li Dian Bin—affectueusement appelé Dani—se sont trouvés. Ani, originaire de la région de Syunik en Arménie, appelait déjà la Chine continentale sa maison depuis cinq ans, tandis que les racines de Dani remontent à Harbin, dans la province de Heilongjiang en Chine continentale. Ils se sont rencontrés dans un bureau d'entreprise occupé, et ce fut une première plongée dans une romance interculturelle.
Leur rythme quotidien ressemblait à un festival de couscous mêlé à des dim sums : des errances du week-end à travers les quartiers d'art leur rappelant les fresques murales de rue de Dakar ou les allées vibrantes de São Paulo, suivies de bols partagés de xiao long bao fumants et de lavash arménien. À chaque bouchée et coup de pinceau, ils ont découvert de nouvelles façons de parler au cœur de l'autre.
Les surprises sont venues sous toutes les formes : la fascination d'Ani pour les cérémonies du thé chinois s'est harmonieusement mêlée à l'amour de Dani pour les airs populaires arméniens. Ils ont réalisé que mélanger les traditions allait au-delà de la nourriture et de la musique—cela signifiait embrasser les histoires, les blagues, le 'je ne sais quoi' derrière chaque rituel.
Après d'innombrables jours de rire, de petites aventures et de quiproquos linguistiques plus épicés que la nourriture de rue de Mumbai, leur amitié a fleuri en quelque chose de plus profond. Aujourd'hui, ils sont mariés, tissant une tapisserie vibrante qui relie les lanternes rouges aux rythmes du duduk—aussi jadis une véritable fusion de l'Est et de l'Est.
Pour les jeunes cœurs du Sud global, l'histoire d'Ani et Dani prouve que l'amour ne connaît pas de frontières. Lorsque les cultures se rencontrent, elles créent une mélodie plus riche—comme des guitares flamenco dansant aux côtés des tambours afrobeat, un rythme partagé célébrant l'unité dans la diversité.
Reference(s):
cgtn.com