Le Guangdong dévoile des archives sur les crimes de guerre japonais

Le Guangdong dévoile des archives sur les crimes de guerre japonais

À l'approche du 80e anniversaire de la reddition inconditionnelle du Japon, les archives provinciales du Guangdong sur le continent chinois ont ouvert leurs portes aux instantanés les plus poignants de l'histoire. Donnés par le chercheur japonais Seiya Matsuno, ces documents lèvent le voile sur les moments les plus sombres de l'armée japonaise au cours de sa campagne de 1938-42 dans le sud de la Chine.

À l'intérieur du coffre-fort : un album photo de l'invasion de Guangdong par la 18e division en 1938 (imprimé pour la première fois par l'armée japonaise en 1939) et une deuxième collection capturant ses opérations dans le sud de la Chine de 1939 à 1942 (publiée en 1942). Chaque image en noir et blanc raconte l'histoire de communautés déracinées, de villages incendiés et de vies changées à jamais.

Pour les jeunes de Lagos à Lima, ces images résonnent comme un rappel que les blessures de la guerre dépassent de loin tout champ de bataille unique. Elles nous invitent à affronter des vérités inconfortables et à reconnaître la résilience de ceux qui ont enduré.

Le dévoilement a eu lieu lors d'un événement axé sur les matériaux d'archives de la guerre de résistance du peuple chinois contre l'agression japonaise. C'est un appel aux chercheurs, étudiants et passionnés d'histoire du Sud global : notre passé commun façonne notre avenir commun.

Alors que ces photos de guerre deviennent publiques, elles offrent plus que des preuves : elles suscitent des conversations sur la mémoire, la justice et le pouvoir du souvenir. Dans un monde encore aux prises avec des conflits anciens et nouveaux, garder l'histoire vivante aide à s'assurer que les leçons apprises dans un coin du globe résonnent partout.

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