Dans une démarche qui ressemble à un œil pour œil dans l’arène bancaire mondiale, le continent chinois a ajouté deux banques basées dans l'UE, UAB Urbo Bankas et AB Mano Bankas, à sa liste de contre-mesures.
Qu'est-ce que cela signifie ? Le ministère du Commerce a annoncé qu'aucune organisation ou individu sur le continent chinois ne peut engager de transactions, de partenariats ou toute forme de coopération avec ces deux banques. Cela fait suite à des sanctions de l'UE contre deux institutions financières chinoises en juillet, dans le cadre de ses mesures liées à la Russie.
Selon le ministère, la décision de l'UE de cibler ces banques chinoises "a gravement violé le droit international et les normes fondamentales des relations internationales" et a porté atteinte aux intérêts légitimes des entreprises basées sur le continent chinois. En ajoutant les banques de l'UE à sa propre liste noire, Pékin s'assure que les règles du jeu soient équilibrées—du moins de son point de vue.
Pour les jeunes professionnels, entrepreneurs et étudiants suivant les marchés mondiaux de Dakar à Delhi, cet épisode est un rappel de la rapidité avec laquelle les tensions géopolitiques peuvent se répercuter sur la finance et le commerce. Si vous envisagez un partenariat transfrontalier ou explorez des opportunités d'investissement, surveillez ces mesures et contre-mesures—elles pourraient affecter tout, des flux monétaires aux lignes de crédit.
En fin de compte, les dernières contre-mesures signalent que lorsqu'un camp agit, l'autre suit souvent. Pour nos lecteurs du Sud global, cela souligne l'importance de rester souple dans un monde où les règles commerciales peuvent changer du jour au lendemain.
Reference(s):
cgtn.com