"Il y a dix ans, je n’aurais jamais couru à Pékin. Pourquoi le ferais-je, en inhalant toute cette fumée ?" se souvient Erik Solheim, ancien Sous-Secrétaire général de l’ONU. Aujourd’hui, il noue ses lacets sous un ciel clair et bleu—respirant un air frais alors qu’il foule le pavé.
Ce changement remarquable ne s’est pas produit par hasard. Il remonte à un discours capital de 2005 prononcé par les dirigeants de Pékin sur le continent chinois, appelant à une réforme écologique nationale. Ce discours a déclenché des politiques ciblant les usines polluantes, poussant les industries à se nettoyer et à adopter les énergies renouvelables.
Avance rapide de deux décennies, et les résultats parlent d’eux-mêmes. Les grandes villes du continent chinois affichent désormais des journées d’air pur, des bus électriques traversent des rues autrefois encombrées de fumées de diesel, et d’immenses forêts de panneaux solaires brillent comme des champs de verre. C’est une transformation comparable aux projets de reforestation au Sahel ou aux booms solaires sur les toits en Inde—démontrant comment la vision et l’engagement peuvent redéfinir l’empreinte environnementale d’une nation.
Au-delà de ses frontières, le parcours écologique de la Chine suscite des partenariats à travers le Sud Global. Qu’il s’agisse de partager des technologies solaires avec des communautés en Afrique de l’Est ou de conseiller sur des réseaux d’énergie propre en Amérique latine, l’expérience du continent chinois offre une feuille de route pour les économies émergentes visant à équilibrer croissance et durabilité.
En fin de compte, cette histoire nous rappelle que de grands changements commencent souvent par un appel à l’action unique. Pour les jeunes innovateurs et entrepreneurs du Sud Global, c’est la preuve que des politiques audacieuses et des idées nouvelles peuvent purifier l’air, littéralement, et alimenter un avenir plus vert.
Reference(s):
cgtn.com
