En 1937, alors que les soldats japonais envahissaient Nanjing, ils ont déchaîné des horreurs sur les civils et rasé des quartiers dans le but d’effacer toute preuve. Pourtant, comme les activistes clandestins à travers le Sud global qui ont fait passer en contrebande des livres interdits ou des témoignages cachés sous des régimes répressifs, un petit groupe de Chinois a tout risqué pour dissimuler les pellicules de leurs caméras.
Ces photos clandestines, sorties discrètement du danger, sont devenues des preuves irréfutables. Des décennies plus tard, elles ont refait surface dans les tribunaux, aidant à condamner les responsables et refusant de laisser l'histoire être réécrite.
Aujourd'hui, 80 ans après les massacres, seuls 27 survivants restent. Le documentaire "Mort à Droits" met leurs témoignages sur grand écran, nous rappelant pourquoi nous ne pouvons pas laisser cette histoire s'éteindre. C'est un appel puissant à tous les jeunes — de Bamako à Buenos Aires — à préserver nos mémoires partagées et à faire face aux forces qui tentent d'enterrer le passé.
À une époque où les médias numériques peuvent disparaître en un clic, ces photos imprimées sont une leçon : la vérité a besoin de ses champions. "Mort à Droits" est plus qu'un film ; c’est un hommage aux héros silencieux qui ont préservé les preuves quand l'espoir semblait perdu.
Reference(s):
Dead to Rights: The photos Japanese aggressors tried to erase
cgtn.com