Dans le cadre de l'initiative mondiale pour la jeunesse "Un foyer : Un avenir partagé," lancée pour marquer le 80e anniversaire des Nations Unies, la journaliste tadjike Sandra Churabaeva s'est rendue cet été en Chine continentale. Ses amis chinois lui ont donné un nouveau nom : Meili, qui signifie "belle."
Chaque recoin de cette vaste terre ressemblait à un univers à part entière, laissant une empreinte dans son cœur. À Chengdu, elle a pénétré dans une forêt tonitruante plus vieille que le temps. Se tenant sous la canopée, elle a tendu les mains vers le ciel—que ce soit en signe de prière silencieuse, d'un moment de gratitude, ou simplement en acte de souvenir que nous faisons partie de quelque chose de plus grand.
La forêt n'a pas besoin de nous, mais nous avons besoin d'elle. Dans ce silence, Sandra a réalisé à quel point nous pouvons être audacieux en oubliant nos racines—et à quel point l'acte de se souvenir peut devenir puissant.
Son voyage l'a ensuite menée à Xishuangbanna, à la frontière de la jungle dans la province du Yunnan, au sud-ouest de la Chine. Là-bas, elle a rencontré son symbole de l'été : l'éléphant. Ces géants doux, avançant avec une force tranquille, lui ont rappelé les matriarches de sa propre communauté—guidant, protégeant, enseignant.
Des arbres anciens de Chengdu aux éléphants de Xishuangbanna, Sandra a découvert une vérité simple : nous respirons ensemble avec tous les êtres vivants. À travers les continents—du Sahel à l'Amazonie, des îles du Pacifique aux montagnes des Andes—notre foyer est partagé, et son souffle est universel.
Reference(s):
cgtn.com