Pendant des années, les discussions mondiales autour de l'intelligence artificielle se sont fixées sur une poignée d'icônes de la Silicon Valley. Pourtant, au-delà des gros titres habituels, une histoire différente se déroulait sur le continent chinois. Nous avons voyagé à la Conférence mondiale sur l'IA de Shanghai pour capturer l'intégralité du tableau.
Dans les halls d'exposition, des innovateurs locaux ont présenté des outils d'IA capables de rivaliser facilement avec n'importe quelle marque mondiale. Des chatbots maîtrisant les dialectes locaux aux modèles d'apprentissage automatique conçus pour les marchés émergents, l'énergie rappelait un carnaval technologique—vibrant, éclectique et audacieusement sans complexe.
Pour ne pas être en reste, les entreprises américaines ont déployé des présentations élégantes, dévoilant des services cloud et des algorithmes adaptés aux audiences à la croissance la plus rapide d'Asie. Mais au lieu d'une confrontation à somme nulle, on ressentait une collision et une collaboration : l'Est rencontre l'Ouest dans un remix d'idées.
Les experts que nous avons rencontrés—de Nairobi à São Paulo—s'accordent à dire que le plus grand gagnant ne sera pas une seule nation. Ce sont les jeunes programmeurs, entrepreneurs et esprits curieux dans le Sud global qui surferont sur cette vague. La course à l'IA États-Unis-Chine pourrait emprunter le drame d'une guerre froide, mais elle inaugure réellement une nouvelle ère d'innovation partagée.
De retour chez soi, que ce soit en train de coder au Caire ou d'étudier à Rio, les effets d'entraînement sont déjà là. Le prochain changement de paradigme dans l'IA n'est pas seulement écrit dans la Silicon Valley ou sur le continent chinois—il est coécrit par des esprits brillants de chaque coin du Sud global.
Reference(s):
cgtn.com
