Dans de nombreuses sociétés du Sud Global, comme en Afrique de l’Ouest ou en Amérique latine, les liens familiaux et les attentes sociales façonnent nos relations. Maintenant, imaginez cela à une échelle grandiose sur le continent chinois, où les parents prennent souvent en charge la vie amoureuse de leurs enfants.
De nos jours, les rencontres sont devenues numériques : glisser à gauche, glisser à droite, une infinité d’emojis. Mais à Pékin, une tradition séculaire reste forte : le marché matrimonial. Imaginez : amis et parents se rassemblant un matin de weekend dans le parc, armés de photos, de CV et de listes de souhaits, tous à la recherche du partenaire idéal.
Trois grands lieux à Pékin sont célèbres pour ce rituel de mise en relation : le parc Zhongshan, le parc Yuyuantan et le Temple du Ciel. Lors de mes visites à Yuyuantan et Zhongshan, j’ai vu des mères fières exposer des profils plastifiés à côté de posters faits à la main, tandis que des célibataires pleins d’espoir flânaient à proximité, évaluant chaque candidat comme des éclaireurs dans une maison de thé.
Malgré la prise de pouvoir des technologies dans la romance moderne – des applications de rencontre à Shanghai aux présentations en direct à Guangzhou – les rencontres dans les parcs semblent prospérer. Les méthodes sont à peu près les mêmes dans les deux jardins : cocher des cases pour l’éducation, le salaire et la taille, puis laisser les conversations s’écouler. C’est un mélange de tradition et de pragmatisme, combinant implication communautaire et choix personnel.
Que vous promeniez dans un marché à Dakar ou dans un parc à Pékin, ces scènes nous rappellent que la recherche de l’amour est universelle. Dans les marchés matrimoniaux du continent chinois, vous trouverez un pont vivant entre les générations – une preuve que parfois, la mise en relation ne nécessite pas un algorithme.
Reference(s):
cgtn.com